Une jolie parenthèse (ou quand le besoin de se ressourcer en famille se fait sentir)

Photo Pixabay

La semaine dernière a été pour moi une vrai bouffée d’oxygène. Une semaine de congés bien attendue, pour profiter de ma fille.

J’ai repris le travail en mai, à la fin de mon congé maternité et depuis, le train-train du quotidien a pris le dessus.

J’aime mon job, ce n’est pas la question, mais les périodes de fêtes de fin d’année ne sont pas forcément propices au repos, et là, j’attendais avec impatience de pouvoir souffler un peu.

De me retrouver en famille, avec ma fille et mon cher et tendre, prendre son temps, passer de bons moments ensemble, rire, se détendre… un véritable besoin, immense,  face à une période intense, combinant stress et fatigue.

J’avoue, mes congés ont mal commencé avec l’hospitalisation de ma puce deux nuits, retour du RGO et compagnie (je vous en parlais ici, nous pensions que cela était dernière nous…). Nous avons eu peur, mais ça va. De nouveau un traitement pour calmer les reflux. Rester attentifs aux moindres signes qui indiqueraient le retour de l’œsophagite.

Mais de retour à la maison, nous avons profité de moments rien qu’à deux, et cela m’a fait énormément de bien.

Elle a fait beaucoup de progrès ces derniers temps, elle grandit trop vite et j’ai parfois l’impression de passer à côté de certaines choses. Elle passe quatre jours par semaine chez une assistante maternelle, tout se passe bien, elle adore le contact avec les autres enfants.

Mais c’est aussi là-bas qu’elle a baragouiné ses premiers mots, c’est nounou qui a vu la première dent, c’est chez elle qu’elle a commencé à galoper à quatre pattes et c’est chez elle qu’elle fera peut-être ses premiers pas. Les larmes me viennent parfois en pensant à cela, comme si je ratais quelque chose d'essentiel.

Moi quand je rentre le soir, fatiguée de la journée de travail et qu’il faut gérer le ménage, le repas, les lessives… j’ai parfois l’impression de ne pas avoir assez de temps à lui consacrer. J’essaie pourtant chaque jour de lui consacrer des instants rien qu'à nous, de jouer avec elle, on chante, on lit ensemble des histoires…

La semaine dernière, nous avons évité de sortir pour ne pas qu’elle attrape grippe ou gastro. Et nous avons passé de superbes moments de complicité mère-fille, en toute simplicité.

Quelle joie de rire avec elle, de la voir mettre le bazar dans tout le salon, lui courir après à quatre pattes, l’aider dans ses tentatives pour se mettre debout toute seule, la voir frapper ses petites mains pour dire bravo à chaque fois qu’elle est toute fière d’elle… et moi avec.

Être là pour la lever le matin, quand elle me tend ses petits bras en disant « Maman » et qu’elle se blottit dans mon cou, être présente pour le déjeuner et prendre plaisir à lui cuisiner de bons repas. Un vrai bonheur !

Côté couple, pouvoir souffler un peu nous a permis d’évacuer les petites tensions qui apparaissent au fil des jours, entre manque de sommeil, stress de nos emplois respectifs, planning à respecter. Dans cette course, avec des week-ends en décalés, on a parfois l’impression de ne se voir que pour régler les galères quotidiennes, de ne faire que de se croiser.

L’arrivée d’un bébé bouleverse la vie de chaque couple et l’équilibre demande du temps à s’installer de nouveau. 

De mon côté, j’ai aussi apprécié d’avoir un peu de moments rien qu’à moi, pour me chouchouter, lire et revenir sur le blog.

Se prélasser dans un bon bain, se vernir les ongles, faire un soin hydratant... Me relaxer et m'apaiser...

Nous avons également profité d’une séance chez la coiffeuse entre filles. Ma fille a eu sa première coupe de cheveux, devant sa maman très émue.

Elle n’a pas bougé et se regardait dans le miroir, déjà très coquette à presqu’un an !

Les vacances sont terminées et j’espère garder encore quelques temps le bénéfice de ces quelques jours. 

Je sais que cette bulle de bien-être dans laquelle je me suis sentie plus sereine va finir par éclater, en retrouvant les horaires, les plannings, les tracas de tous les jours et je compte déjà les jours qui nous séparent des prochaines vacances ou des prochains week-end en famille, ces bouffées d’oxygène dont j'ai tant besoin.